"Fin de saison sous le soleil, sous le regard bienveillant des anciens qui regardent tous les joueurs, et tous les bénévoles du club, faire fructifier 70 ans d’expérience dans le football amateur, et enfin sous les conseils avisés de Tom qui avait suggéré à l’équipe éditoriale du site web de l’ASA d’envoyer un reporter à la Mittelhart.

Et donc, Dimanche après-midi, devant des dizaines de supporters d’Andolsheim qui avaient fait le déplacement, les Mahorais de Colmar recevaient Wihr au Val pour un match conditionnant la promotion des Seniors 1 de l’ASA de la seconde à la première division.

Simultanément, une autre délégation verte se rendait à Orbey pour assister à l’autre rencontre pouvant ouvrir la porte du paradis à la une.

A 17H30, menés 1 à 0 depuis plus d’une heure, Wihr Au Val, qui doit gagner pour ne pas être relégué, n’a plus que quinze minutes pour marquer deux buts. C’est presque impossible. Mais un seul but peut sauver l’ASA …qui monterait en D1 en cas de nul !

Simultanément, nos camarades en mission à Orbey nous apprennent que Canton vert a égalisé, ce qui condamne l’ASA au maintien. La tension est à son comble. Whir au Val , qui a rencontré plusieurs fois les poteaux des Mahorais, qui est défavorisé par l’arbitre de façon criante, fait un match héroïque à l’image de son gardien qui , plusieurs fois, vient piquer la balle aux mahorais en train de contre attaquer en sortant … à 40 mètres de sa cage…veut il refaire la même bourde que Hugo LLORIS 48 heures plus tôt ? Non ! A chaque, fois, plutôt que de dégager à l’aveugle il réorganise une attaque éclair !

A 17H42 Wihr Au Val marque le but qui peut sauver l’ASA ! C’est du délire à la Mittelhart, explosion du kopf de supporters de l’ASA , on entend même plus les TGV passer à une longueur de terrain !

Durant les trois minutes suivantes Danilo est au bord de l’arrêt cardiaque, Christophe Kalt consulte fébrilement son chrono, Sylvain Dur est tétanisé , Thomas Ramdane retient son souffle. Enfin, les 3 minutes de temps additionnel durent , pour nous, trois heures…

Mais Tom avait encore raison , c’était jouable et, à 17H48 c’est le coup de sifflet final et la délivrance : 1 partout, on est en D1 !

De notre envoyé spécial à Colmar."

résumé : Marc D.