En ce second jour de l’été
Nos moins de quinze ans se rendirent à Pfastatt
Ils voulaient la finale régionale gagner
Pour, de leur épopée, écrire le troisième acte
En ce second jour de l’été
Leurs parents et amis répondirent présents
Tous riaient, tous scandaient, tous chantaient
Car autour d’un bon match nous sommes tous des enfants
En ce second jour de l’été
Malgré un soleil timide et un ciel un peu terne
Et bien qu’au début on concède un doublé
Chacun crie « Andolsheim » et ce,
à perdre haleine
En ce second jour de l’été
Ces deux buts, cette avance, l’adversaire gardera
Mais cela, mes amis, sera vite oublié
Car ce score n’entame pas notre amour de l’ASA
En ce second jour de l’été
Nos garçons, fatigués, regagnent Andolsheim
Pour ranger les crampons, pour soigner les blessés
Mais tous, à l’Automne, retrouveront leur belle âme
Crédit Photos : Marc