En ce lundi de Pâques gris, venté, et froid, notre équipe fanion visite les doublures de Sainte Croix en Plaine pour le championnat de district 3. Nos garçons réalisent, comme vous le savez chers lecteurs, une saison si bonne que même le journal l’Alsace, pourtant avare de compliments, écrit à présent que « l’ASA survole son sujet » ou « marche sur l’eau ». Yo ! … C’est pour quand le reportage Téléfoot ? Restons calmes. Commençons d’abord par attendre l’arbitre pour ce match matinal… Il ne viendra jamais. Panne d’oreiller ? Changement d’heure oublié ? Peur de l’importance de l’événement ? On ne le saura jamais… Mais le match commence finalement à 10 h 22 , sous un arbitrage principal improvisé, et un arbitrage de touche magistral. Oui, je veux parler, encore une fois, de notre ami Laury, et mentionnons également un public nombreux, et même présidentiel pour L’ASA.
Début de rencontre. Domination rouge. Vince réalise un arrêt réflexe de dingue à la 14e. Et il arrêtera un penalty à la 40e : encore un grand match de notre portier ! … Mais les locaux, qui jouent le maintien, sont survoltés. Ils ont même fait appel à des renforts U18 qui évoluent en R2. Certains formés à Ando d’ailleurs… C’est de bonne guerre. Et ça paye : les croisés ouvrent le score à la 23e minute. Chaque point est important pour l’ASA et Gilles Laganne le sait : il motive les verts qui vont ressusciter dans ce match… Quoi de plus normal en ce lundi de Pâques et sur le stade de la Sainte-Croix ! Nos garçons vont marquer 4 fois entre la 31e et la 74e minute. Joshua Paret, auteur d’un triplé il y a 2 semaines, marque un but et inspire Maxime Pasquier… qui en marque 3 et ce n’est pas un poison d’avril ! …. Et on peut dire que l’ASA a fait son MAX !
Remercions enfin le FC SAINTE CROIX EN PLAINE pour l’accueil comme toujours irréprochable. Merci également aux locaux pour l’arbitrage organisé en urgence et, surtout, tous les joueurs de l’ASA, et le comité de l’ASA, souhaitent un très bon rétablissement au joueur local sérieusement blessé, sur une chute individuelle et loin de toute action, dans les dernières secondes de la rencontre.